Appsolute

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Interview Appsolute,

avec William Antwi, Directeur de Production

Efrei Entrepreneurs : Parlez-nous d’Appsolute en quelques mots.

William Antwi : Nous sommes une agence de prestation de services dans le développement mobile qui existe depuis 5ans. Nous travaillons avec tous types de clients ; des particuliers avec idée de projets et, des sociétés avec des besoins en développement mobile pour soutenir leur marque ou en développement de produit en tant qu’outil de gestion.

EE : Pouvez-vous nous donner un exemple d’application que vous avez développé ?

WA : Par exemple, nous avons développé pour Nestlé, entreprise privée, qui avait besoin d’une application publique, une application mobile pour ses employés permettant de dire si le produit est présent ou non chez le distributeur. Un système de point est mis en place pour pouvoir bénéficier de réductions au sein du groupe si on utilise l’app. Cela permet à l’entreprise de connaitre la rapidité de distribution entre moment d’envoi et de mise en vente du produit.

EE : Vous-êtes multi-plateformes ?

WA : Exact. Mais nous sommes principalement sur 2 plateformes : Android & Ios. Moins sur Windows mobile et par la force des choses, nous développons aussi sur le web (40%) car les apps sont souvent connectées à des serveurs.

WW : Comment vous est venu l’idée de créer cette startup ?

WA :  L’idée vient plutôt de mes deux associés. J’étais en stage dans une société basée en Norvège dans laquelle je travaillais avec eux et nous faisons de la prospection en France. L’entreprise a grossi et ils ont eu l’idée de rentrer en France pour ouvrir une filiale. Ils ont préféré séparer les deux activités et m’ont alors proposé de devenir leur associé. J’ai accepté mais étant encore étudiant, à temps partiel.

EE : J’ai cru comprendre que l’entreprise se prénommait auparavant Smart-Média, pourquoi avoir changé de nom entre-temps ?

WA : Afin de bien différencier nos deux activités. Smart média était l’entreprise norvégienne et Appsolute l’entreprise française. Aujourd’hui nous comptons entre 15 et 17 salariés.

EE : Vous-êtes, quelque part, implantés à l’international ?

WA : En effet, nos partenaires avec qui nous travaillons sur différentes apps sont à l’étranger. Rarement plus loin que l’Europe ; ils sont basés dans des pays assez frontaliers plus le Canada, via une agence en France.

90 % de nos clients sont en France.

EE : Parlez-nous un peu de ce que vous a apporté l’incubateur ? Quand y étiez-vous membre ?

WA : Nous y étions incubés en 2012.

Le but essentiel pour nous était d’avoir des locaux peu onéreux.

La structure de la société était déjà pas mal en place et nous avions déjà une vision, des contrats, nous générions déjà du chiffre d’affaire et n’avions donc pas besoin d’accompagnement supplémentaire.

EE : Que proposeriez-vous pour améliorer le service de l’incubateur ?

WA :

Le soucis d’une startup c’est qu’elle a souvent tête dans le guidon 

à chaque demande client, elle travaille d’arrache-pied jusqu’à terminer le contrat.

Aujourd’hui on prend le temps de relever la tête

et je m’aperçois qu’être guidé sur l’aspect financier de l’entreprise est important. C’est souvent la partie qu’on oublie en tant que jeune entrepreneur. On a tendance à beaucoup trop travailler sur la production directement que de réfléchir sur la partie financière. En gros, on travaille et on espère être payé.  Être sensibilisé sur cette partie financière est primordial. L’entrepreneur préfère ne pas travailler pour un patron mais finalement, nos clients sont nos patrons ! Si un client ne paye pas cela posera forcément problème pour l’entreprise.

J’ai eu la chance d’y être sensibilisé, malheureusement je n’ai pas pris les mesures qu’il fallait au départ. Les cours de Xavier Bouvier et ses conseils m’ont beaucoup aidé pour avoir ce recul. Nous ne sommes obligés d’être super carré mais nous nous devons d’être sensibilisé à cela. Pour structurer son activité, structurer les ventes et réduire les coûts. Je ne sais pas si c’est le cas actuellement mettre l’appui sur cet aspect me semble important.

EE : Que devenez-vous depuis que vous en êtes sortis ?

WA : Nous avons lancé 127 applications, nous comptons actuellement 27 employés et, sommes passés d’une superficie d’un petit bureau de 20m2 à 190m2 dont 120m2 occupés et le reste que nous sous-louons. Nous pensons tout occuper l’année prochaine.

Ensuite,

notre chiffre d’affaire a bien évolué 

il a commencé à 350 000 euros et nous sommes maintenant au-dessus du million depuis 2016. Il y a eu une progression de 5% sur l’année dernière ! Nous avons continué à nous développer techniquement : pour des employés avec des compétences plus pointues et, avons augmenté notre nombre de salariés (avec une partie en alternance et une autre à temps plein.) Récemment, nous avons pu engager une personne en assistance de gestion pour nous laisser plus de temps dans notre métier et la vente. On espère continuer à augmenter le CA via la qualité de nos services et réduire nos coûts, pour avoir un résultat satisfaisant tout en ayant une équipe de taille gérable. Optimiser les différents processus de l’entreprise pour réduire les coûts plutôt que de simplement grossir l’équipe.

EE : Quelles sont vos prévisions à moyen terme ?

WA : 1 ou 2 recrutements de plus en technique pour renforcer l’équipe de développement et de production. Dans un premier temps, en tant que gérants, nous avons comme projet de diversifier l’activité ; en créant une autre structure, plus dans la créa’ que dans la presta’. Dans un deuxième temps : carrément explorer d’autres business qui n’ont rien à voir avec ce que nous faisons aujourd’hui, afin investir, dans l’immobilier par exemple, pour sous-louer des locaux à notre société.

EE : Cela pour vous auto-suffire ?

Oui et, devenir indépendant rapidement.

Nous aimerions devenir un groupe, avec une société de holding

qui va détenir toutes nos activités afin de bénéficier d’une optimisation fiscale intéressante. J’ai été sensibilisé à cela grâce aux cours de Xavier Bouvier et de Jean-Philippe Bord, dont j’ai pu bénéficier à l’Efrei. Pour l’instant, nous sommes en train de nous former dessus. Car cela implique tout de même des coûts. C’est l’une des choses intéressantes qui pourrait faire partie de la formation à travers l’incubateur.

EE : Seriez-vous intéressés pour devenir mentors ?

WA : Oui je serais bien intéressé si on me prévient suffisamment tôt pour faire le nécessaire !

C’est justement grâce à ce genre d’intervention et le retour d’expérience reçu, qu’on a pu avoir des idées et faire ce qu’il fallait pour nous accroître.

EE : Et à participer à nos événements startups ? Telles que Pitch Startups, prochainement, peut-être ?

WA : Oui,

on aimerait se positionner sur le domaine des applications innovantes

donc ça nous intéresse vivement ! Les concours permettent de stimuler nos développeurs et nos designers et de nous remettre dans la course, car nous avons tendance à nous reposer sur nos commandes mais cela n’est pas pérenne. Un pôle R&D est notre prochain objectif.

Ajourd’hui on sait que toutes les entreprises veulent s’ubériser.

L’idée : créer un package d’app’ customiables qu’on louerait, avec un module au client et la possibilité d’utiliser l app’ en son nom. Les otpions disponibles sont telles ou telles et vous pouvez travailler avec. La partie très importante étant la maintenance C’est un projet sur moyen terme. Sur 2017 on pourra nous occuper sur ce type de projet en interne et évoluer.

EE : Sur l’aspect communication et commercial, que mettez-vous en place ?

WA : On fonctionne surtout par google adwords ; les clients trouvent notre site web grâce aux mots clefs et nous contactent directement afin que l’on prenne en charge les différentes demandes. Nous aimerions augmenter en compétences, être plus sereins sur la stratégie, le discours, afin d’approcher des clients plus importants. Nous sommes en train d’évoluer sur le plan commercial avec une gestion d’appels d’offres. On aimerait travailler sur notre site, qui est notre vitrine, n’ayant pas beaucoup de pages, il est donc facile à référencer ; le mettre à jour afin de pouvoir filtrer directement les déférentes types de demandes pour gagner du temps. Ensuite, développer les publicités facebook, et enfin,

améliorer notre image.

Nous passons aujourd’hui pour un prestataire potentiellement « trop cher » alors que nous voudrions que le client se dise : « ils ont l’air sérieux, nous pouvons travailler avec eux ». L’idée étant d’attirer les particuliers qui ont 50 à 100K à mettre pour développer une application.

EE : William, merci de votre temps et de ces précisions ! Nous ne manquerons pas de vous communiquer nos prochains événements et faire appel à vous !

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